ÉCRIVAINER. La langue morcelée de Samuel Daiber

ÉCRIVAINER. La langue morcelée de Samuel Daiber

ÉCRIVAINER. La langue morcelée de Samuel Daiber, 19 x 12 cm, 13 illustrations n/b, [112] p. Collection contre-courant Infolio/Collection de l’Art Brut, Gollion/Lausanne, 2012.

Samuel Daiber est un auteur d’écrits bruts dont les lettres sont conservées à la Collection de l’Art Brut. Cet ouvrage inaugure la collection contre-courant qui présente des textes scientifiques – rédigés par des spécialistes issus de divers domaines de recherche tels que l’histoire de l’art, la linguiste ou la psychanalyse – à propos d’œuvres de la Collection de l’Art Brut.


Enfermé dans un asile psychiatrique en Suisse durant la seconde partie de sa vie, Samuel Daiber (1901-1983) a inventé son langage personnel riche de nombreux néologismes tels que « paroler », « ma voixadée », « c’est Effrayantadique » ou « Écrivainer ».


Aux frontières de la linguistique et de la psychanalyse, l’étude de Vincent Capt, chercheur et enseignant en langue et littérature françaises à l’Université de Lausanne, et également cofondateur du Crab (Collectif de réflexion autour de l'Art Brut), décrit et interprète l’aventure singulière d’une langue qui éclate en morceaux. En fréquentant les marges propres au discours psychotique, elle propose d’entrer dans un univers qui joue sans cesse sur l’univocité du sens et qui dit autant la plainte douloureuse, la dénégation du réel que la création salvatrice. Auteur de plusieurs articles sur les écrits bruts, Vincent Capt a consacré à ce sujet sa thèse de doctorat, La Manie épistolaire (sous la codirection de Jean-Michel Adam, Lausanne et Gérard Dessons, Paris 8).


ÉCRIVAINER. La langue morcelée de Samuel Daiber

F220bis


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