Schröder-Sonnenstern, Friedrich

Der sterbende blinde Löwe im Gebet oder die geschändete Kraft
  • Der sterbende blinde Löwe im Gebet oder die geschändete Kraft
  • Prof. Nasänce
  • Die Dreidimensionale Beförderung auuer Mondbewohner
  • sans titre
  • Trilogie der Blendugstaüschung
  • Die mondmoralische Bestandaufnahme - einmalige Ausführung
  • Portrait de Friedrich Schröder-Sonnenstern

Der sterbende blinde Löwe im Gebet oder die geschändete Kraft

Friedrich Schröder-Sonnenstern, "Der sterbende blinde Löwe im Gebet oder die geschändete Kraft", 1946, crayon de couleur sur carton, 51 x 73 cm, photo : Claudine Garcia, Atelier de numérisation – Ville de Lausanne, Collection de l’Art Brut, Lausanne

Auteurs

Schröder-Sonnenstern, Friedrich , (1892 – 1982), Russie

Biographie

D’origine lituanienne, Friedrich Schröder-Sonnenstern (1892 – 1982) est né en Russie, dans la région de Sovetsk (anciennement Tilsit), près de la frontière allemande. Deuxième d’une famille de treize enfants, il ne reçoit pratiquement aucune éducation de ses parents qui le délaissent. Dès l’âge de quatorze ans, il est placé dans une maison de correction pour vagabondage, vol et voies de fait. Plusieurs autres internements suivront entre lesquels il parvient à terminer un apprentissage en métairie et à exercer ce métier. En 1918, à la suite du vol d’un cheval, il est déclaré irresponsable et interné à la clinique de Sovetsk, d’où il sort moins de deux ans plus tard pour retourner vivre chez ses parents. Il s’enfuit ensuite pour Berlin, où il vivra sous le faux nom de Gustav Gnass. Avec la complicité de sa compagne, il gagne sa vie en escroc, pratiquant l’astrologie et le magnétisme curatif, entre autres. Il est ensuite condamné à plusieurs reprises et interné dans un hôpital psychiatrique situé dans le district de Neustadt, en Allemagne. C’est là qu’il aurait commencé à dessiner. 


Excluant une maladie mentale caractérisée, le rapport médical autorise sa sortie en 1934. Durant la Seconde Guerre mondiale, sa survie aux campagnes d’extermination nazie des personnes mentalement déficientes reste un mystère. Reprenant le dessin à la fin des années 1940, il commence à vendre ses œuvres et à se faire connaître, notamment dans le milieu surréaliste. Il cesse de dessiner après le décès de sa femme en 1964 et sombre dans la dépression et l’alcoolisme. Ses œuvres, jugées scandaleuses lors de leurs premières expositions, représentent des personnages composites, sortes de monstres mi-humains mi-animaux, dans des postures souvent très sexualisées. 

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